LE POPULAIRE PARC JOFFRE LAKES SERA FERMé TEMPORAIREMENT à LA DEMANDE DE PREMIèRES NATIONS

En vertu d'une entente entre le gouvernement de la Colombie-Britannique et les Premières Nations Líl̓wat et N'Quatqua qui gèrent le parc provincial Joffre Lakes, le lieu touristique très prisé sera fermé pendant une partie de l'année afin de protéger ses « valeurs naturelles et culturelles ».

Le parc sera fermé cette saison du 30 avril au 15 mai, du 14 au 23 juin et du 3 septembre au 6 octobre, afin de permettre aux communautés autochtones d'organiser des célébrations culturelles et des pratiques traditionnelles de récolte en automne.

Le ministre de l'Environnement et de la Stratégie de lutte contre les changements climatiques, George Heyman, a déclaré jeudi que la décision de fermer le parc pendant de courtes périodes avait été prise après consultation des deux nations et après avoir discuté avec d'autres habitants de la région du fort achalandage de visiteurs.

George Heyman a déclaré que le souhait des nations Líl̓wat et N'Quatqua de fermer le parc Joffre Lakes n'est pas une demande déraisonnable et que la province traitera au cas par cas les demandes similaires émanant d'autres communautés autochtones.

Ce que nous voulons faire dans la province, c'est collaborer avec les Premières Nations à la gestion des parcs qui les intéressent, en veillant à ce que nous ayons une bonne idée de ce que peuvent supporter les parcs sans détruire les caractéristiques qui attirent les gens, a déclaré George Heyman.

Une zone sacrée

Le chef de la Première Nation Líl̓wat, Dean Nelson, a déclaré dans un communiqué que la zone du parc était sacrée pour sa communauté et que les fermetures étaient nécessaires pour le bien-être de son peuple.

En mettant en œuvre ces fermetures, nous nous efforçons de réintroduire notre communauté dans une zone où elle a été marginalisée, a déclaré Dean Nelson. « Le temps et l'espace créés par ces fermetures permettront à nos jeunes, à nos aînés et à tous les citoyens de Líl̓wat d'exercer leurs droits inhérents tout en renouant avec la terre. »

L'année dernière, les nations Líl̓wat et N'Quatqua ont interdit l'accès du parc au public pendant une partie des mois d'août et de septembre, à l'occasion des célébrations de la récolte, en affirmant qu'elles faisaient valoir leurs droits sur la terre.

Des foules record

En 2019, l’achalandage du parc connu pour ses sommets montagneux et ses lacs bleu aquatique a atteint un record de 193 000 visiteurs, soit une augmentation de plus de 200 % par rapport à 2010.

Les visiteurs du parc sont désormais tenus de réserver des laissez-passer gratuits pour la journée afin de réduire l'impact de leur visite sur l'environnement naturel. George Heyman a indiqué que 500 laissez-passer sont autorisés par jour.

Selon George Heyman, les fermetures temporaires permettront également au parc de se reposer et de récupérer, le nombre de visiteurs atteignant jusqu'à 1000 par jour avant la mise en place des restrictions.

Avec les informations de La Presse canadienne

2024-04-26T02:14:40Z dg43tfdfdgfd