LA SAISON DES CROISIèRES SUR LES GRANDS LACS EST OUVERTE

L’arrivée du navire de croisière Viking Octantis à Thunder Bay marque le début de la saison 2024; l’événement a été souligné par une courte cérémonie durant laquelle le maire de la Ville de Thunder Bay, Ken Boschcoff, et le capitaine du navire, Jörgen Cardestig, ont procédé à un échange de cadeaux.

Il s’agit de notre troisième saison […] et je crois que nous serons de retour très, très souvent à l’avenir, se réjouit M. Cardestig.

Les 340 passagers, majoritairement des Américains, ont embarqué à Toronto il y a dix jours et débarqueront demain à Duluth, au Minnesota, après avoir navigué les cinq Grands Lacs.

Le navire, qui n’a que deux ans et demi, est à la fine pointe de la technologie, explique le capitaine.

Depuis son premier voyage, il y a trois ans, M. Cardestig a noté d’importantes améliorations aux installations portuaires de Thunder Bay, surtout au poste d’amarrage qui bénéficie dorénavant de nouvelles défenses.

L’espace autour du poste d’amarrage se développe aussi, remarque-t-il. D’anciennes piles de graviers se sont transformées en sentiers définis pour que les passagers puissent s’y promener et la construction du nouvel édifice qui abritera la Galerie d’art de Thunder Bay est entamée.

Selon le directeur de Tourisme Thunder Bay, Paul Pepe, ces investissements sont clés pour attirer les navires de croisières alors que la ville mise de plus en plus sur cette industrie touristique.

Une manne touristique

Il y a un intérêt croissant pour ces croisières d’expédition et de découverte à bord d’embarcations plus petites, confirme Paul Pepe.

Les croisières représentent un marché important pour l’industrie touristique de Thunder Bay tout en donnant une visibilité accrue à la région grâce à l’attention médiatique que l’arrivée de ces navires génère.

Il évalue que les retombées économiques de la saison 2023 s'élèvent à environ 4,3 millions de dollars. La Ville avait alors accueilli 14 navires.

Cette année, les retombées économiques pourraient atteindre 5 millions de dollars, croit-il, alors que 16 navires passeront par Thunder Bay. Une année record, se réjouit-il.

De ces derniers, cinq ont Thunder Bay comme destination, ce qui représente un impact économique encore plus significatif et large, puisque les navires doivent se ravitailler et se débarrasser de leurs déchets.

Par ailleurs, les passagers, qu’ils soient au début ou à la fin de la croisière, passent par l’aéroport, les hôtels, les restaurants, les commerces ou les lieux culturels.

Les passagers adorent Thunder Bay, l’air frais et l’eau douce, dit-il.

Ces croisières s’adressent à une clientèle amoureuse non seulement de la nature, mais aussi de la culture, conclut-il.

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