LA VILLE D’OLIVER SOUHAITE QUE LA C.-B. AIDE LES COMMUNAUTéS à DIVERSIFIER LE TOURISME

La Ville d'Oliver souhaite que le gouvernement de la Colombie-Britannique fasse des investissements auprès des gouvernements locaux pour identifier comment diversifier le tourisme dans les communautés touchées par les changements climatiques.

Elle présentera une résolution lors du congrès de l'Association des gouvernements locaux du sud de l’Intérieur (SILGA), qui se déroule à partir de mardi à Kamloops.

Le maire d’Oliver, Martin Johansen, explique que le tourisme est touché, surtout pendant les mois d'été, avec les feux de forêt et la fumée et que dans de petites communautés rurales, les événements phares ont principalement lieu pendant la période estivale.

Les conséquences économiques sont donc importantes quand ces événements sont annulés.

Martin Johansen explique que sa Ville examine la possibilité d’avoir des touristes qui atterrissent sur l'aéroport local pour des visites de vignobles. Il ajoute que le festival Roots and Fruits a été déplacé d’août à juin. C’est une période de l'année où, autant que je me souvienne, nous n'avons pas été touchés par un feu de forêt en juin.

Martin Johansen a bon espoir que la résolution soit adoptée puis présentée au congrès annuel de l'Union des municipalités de la province (UBCM) et que la province interviendra, car elle soutient le tourisme.

Des touristes qui attendent pour réserver cet été

À Osoyoos, David McBean, directeur général du Watermark Beach Resort, considère qu'organiser des événements en dehors de la saison estivale aurait dû être mis en place même avant que les feux n’aient un impact sur la région. On fait beaucoup de festivals durant le mois de juillet, le mois d'août, mais c'est déjà dans les temps [où] les hôtels sont déjà pleins.

Il se remémore le feu qui a menacé directement Osoyoos et a fait chuter le taux d’occupation de 90 à 65 %. Cependant, c’est un autre feu menaçant, à West Kelowna, qui a eu davantage d’impact, puisque la province avait alors déconseillé les voyages dans la région. Ça a changé le taux d'occupation à 10 %, 15 %.

Cette année, le directeur général se réjouit que les réservations du printemps soient meilleures que l’an passé. Par contre, pour l’été, ce n’est pas aussi occupé que l'année passée, mais ça, c'est très normal après une année de feu [car] les personnes attendent à la dernière minute pour faire une réservation.

Si la sécheresse est bien présente, David McBean explique que son hôtel se prépare néanmoins comme chaque année. On peut pas juste dire que "ah il va avoir des feux donc peut-être on [ne] va rien faire".

De son côté, Martin Johansen est inquiet de la sécheresse. Ça n'a pas l'air bien en ce moment. Nous verrons ce qui se passera, mais les conditions sont réunies pour que ce soit une répétition de l'année dernière.

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